Lorsqu’une vague de froid frappe à notre porte, on apprécie qu’il fasse un tantinet plus chaud dans la salle de bain. Tout le monde n’a toutefois pas la possibilité de régler le chauffage pièce par pièce et chauffer davantage l’ensemble de la maison est une solution énergivore. Mieux vaut opter pour un chauffage d’appoint. Mais à quelles conditions doit-il répondre et quelle doit être sa puissance ?

Quelle unité de chauffage acheter ?
Lorsque vous choisissez le chauffage d’appoint de votre salle de bain, il est important de savoir si vous comptez l’utiliser longtemps ou pendant une courte période (par exemple lorsque vous prenez un bain ou une douche).

1. Pour chauffer pendant une courte période : chauffage convecteur, chauffage soufflant ou chauffage halogène.
2. Pour chauffer plus longtemps : radiateur bain d’huile ou chauffage céramique

N’utilisez un radiateur rayonnant que dans une petite salle de bain. Sinon cette unité n’arrivera jamais à produire suffisamment de chaleur. Un radiateur bain d’huile ou au gaz vous fait craindre une intoxication au monoxyde de carbone ? Songez à acquérir une unité avec capteur de C02 intégré.

Quelle puissance ?
Une fois que vous avez trouvé le chauffage qui vous convient, il faut vérifier la puissance minimum requise pour chauffer votre salle de bain. La puissance est exprimée en Watt, mais de nombreux chauffages d’appoint mentionnent également la superficie qu’ils peuvent chauffer. Il est toutefois conseillé de faire vous-même le calcul, car ce facteur dépend en grande partie de l’isolation de votre salle de bain et de la température ambiante que vous souhaitez atteindre.

Calculez la puissance du chauffage

Un chauffage d’appoint étanche ?
Dans une salle de bain, on utilise évidemment beaucoup d’eau. Il est donc logique qu’un chauffage d’appoint y résiste. Le degré de résistance à l’eau dépendra de son emplacement :

• À 1 mètre de la douche ou du bain : pas de chauffage d’appoint
• Entre 1 et 2 mètre(s) de la douche ou du bain : chauffage d’appoint de norme IP « X4 » ou supérieure (protection contre les éclaboussures)
• Ailleurs dans la salle de bain : chauffage d’appoint de norme IP « X1 » ou supérieure (protection contre les goûtes)

Un chauffage d’appoint de norme IP « XO » ne peut de toute façon pas être utilisé dans une salle de bain.

CONSEIL : La plupart des chauffages d’appoint sont mobiles, placez-les donc le plus possible au centre de la pièce un quart d’heure avant d’utiliser la salle de bain. Puis, déplacez-les dans un endroit sûr. Qui sait, il fera peut-être assez chaud pour les sortir de la pièce…

Options supplémentaires pour accroître la sécurité
Le plus important c’est l’étanchéité du chauffage d’appoint. Voici d’autres dispositifs de sécurité dont il vaut mieux tenir compte.

• Dispositif anti-chutes : l’alimentation électrique est interrompue en cas de renversement de l’unité de chauffage.
• Protection contre la surchauffe : l’unité s’éteint en cas de fonctionnement non conforme.
• Double isolation : l’appareil de chauffage n’a pas besoin d’une prise de terre.
• Fonction oscillation : plutôt que de souffler l’air chaud dans une seule direction, l’appareil se déplace d’avant en arrière pour diffuser une chaleur fluctuante.

Fonctions pratiques
Étant donné que vous n’utilisez pas votre chauffage d’appoint en permanence, vous devriez pouvoir en profiter plus longtemps. Investir quelques euros en plus dans des fonctions supplémentaires vaut donc la peine. Voici les plus fréquentes et les plus pratiques :

• Mode anti-gel : l’unité de chauffage s’allume en cas de gel ou de basse température (inférieure à 5 °C)
• Refroidissement/climatisation : le chauffage d’appoint peut faire office de climatisation portable en été
• Système de ventilation : utilisation de l’unité
• Capteur de CO2 : l’appareil s’arrête en cas de concentration trop élevée de CO2

Sécurité générale
Même bien conçu, le chauffage d’appoint reste un élément supplémentaire dans la salle de bain. Faites donc bien attention à son emplacement et à son utilisation, surtout lorsque des enfants se trouvent à proximité. 

• Est-il possible de se brûler à l’appareil ?
• Le câble ne se trouve-t-il pas dangereusement dans le chemin ?
• Y a-t-il des articles inflammables à proximité du chauffage (serviettes, papier hygiénique, ouate…) ?
• Y a-t-il du verre ou un miroir à proximité ? Une importante variation de température est susceptible de les faire éclater.