Gérer une fausse couche Votre grossesse tant attendue s’est brusquement interrompue ? De quoi vous anéantir ! Une fausse couche ou un avortement spontané est un événement radical. Vous avez besoin de temps pour vous en remettre. Reprenez donc le cours de votre vie calmement et essayez d’accepter que cette fois n’était pas la bonne.

La perte d’un petit être cher au début d’une grossesse peut avoir un lourd impact sur vous et votre conjoint. Il est souvent très difficile d’accepter que les fausses couches soient fréquentes. C’est une manière de la nature de se raviser face à une grossesse pendant laquelle le développement de l’enfant a rencontré des problèmes lors d’une phase très précoce. Ne pensez jamais que vous auriez pu l’éviter ! C’est un processus naturel et non pas une situation que vous avez provoquée. La bonne nouvelle : votre prochaine grossesse a de grandes chances de se passer à merveille. 

En état de choc après une fausse couche
Vous pouvez vous retrouver en état de choc lorsque vous apprendrez votre fausse couche. L’interruption de votre grossesse vous frappe de plein fouet et vous fait l’effet d’une bombe. Cette nouvelle peut vous paralyser même si, de prime abord, vous semblez rester très calme pour votre entourage direct. Ce sentiment d’incrédulité et de torpeur peut durer quelques jours.

Les premières semaines après la perte
Après le choc, vous pouvez commencer à accepter. Vous vous rendez compte désormais que vous avez perdu votre bébé et vous pouvez être confrontée dans les jours et les semaines qui suivent à une foule de sentiments lourds et intenses. Laissez place à ces sentiments et rappelez-vous à tout moment que la douleur est tout à fait normale. Et lorsque vous pensez que vous n’irez jamais mieux, écrivez vos sentiments ou parlez de votre chagrin. Vous verrez, ça soulage !

L’hormone de grossesse disparaît
Votre corps doit à présent s’adapter à la perte des hormones de grossesse. Vous pouvez alors être confrontée à de fortes variations d’humeur. La vue d’un bébé ou une chanson peut vous agacer ou vous rendre triste. Vous pouvez aussi avoir le sentiment de vouloir vous isoler, mais sortir est certainement la solution la plus efficace. Rester seule un moment peut vous permettre de faire le point sur vos sentiments, c’est sûr. Mais une trop longue isolation peut vous emmener dans une spirale négative. A éviter à tout prix !

La période de convalescence
La période de tristesse et de vide s’améliorera petit à petit. Des sentiments intenses peuvent cependant revenir à la surface et vous êtes particulièrement vulnérable. Vos prochaines menstruations, le jour où vous devriez accoucher, la maternité et la paternité, Noël, la grossesse de votre meilleure amie, l’anniversaire de votre fausse couche… Autant de pensées qui peuvent faire ressurgir de fortes émotions.

Les hommes réagissent différemment
Chacun gère sa tristesse différemment. Trouvez, vous et votre conjoint, une bonne manière de vous détacher de votre bébé ! Vous éviterez ainsi l’instabilité au sein de votre relation. Essayez aussi de laisser suffisamment de temps et d’espace au processus de guérison. Une perte, surtout au début de la grossesse, a plus d’impact sur la femme, car elle doit gérer les changements corporels. Les hommes ne ressentent pas forcément un sentiment de perte, mais ils sont souvent plongés dans un profond désarroi. Parlez-en ensemble autant que possible, vous en ressortirez plus forts. Et, qui sait, tout ira certainement pour le mieux la prochaine fois !