Les cinquième et sixième maladies infantiles sont généralement bénignes, mais très contagieuses. Elles se manifestent sous la forme de fièvre et de taches rouges. Mais y a-t-il vraiment des raisons de paniquer ?

La cinquième maladie infantile est causée par le parvovirus B19 et est légèrement contagieuse lorsqu’elle n’est pas encore visible. L’infection, aussi appelée maladie de la joue giflée à cause de l’aspect rouge des joues, se transmet généralement via les voies respiratoires, mais aussi par l’utilisation d’objets manipulés par l’enfant malade.

Symptômes
Les symptômes sont comparables à ceux de la rubéole ou de la varicelle. Même les médecins peuvent les confondre et ne pas détecter tout de suite à quelle maladie ils correspondent. La sérologie est le seul moyen d’être sûr à 100 % du type d’infection.

La cinquième maladie infantile peut aussi se déclarer chez les jeunes adultes. A cet âge, elle s’accompagne souvent de douleurs articulaires et d’une légère fièvre. L’éruption cutanée est quant à elle moins expressive. Autre bonne nouvelle : environ 30-60 % des adultes qui ont contracté la cinquième maladie pendant leur enfance sont immunisés contre le virus.

Les caractéristiques générales de la cinquième maladie chez un enfant :

• état grippal environ une semaine après l’exposition au virus ;
• légère fièvre et fatigue ;
• taches rouges sur le visage puis sur d’autres parties du corps ;
• la région de la bouche reste pâle ;
• disparaît après 7 à 10 jours ;
• généralement chez les enfants entre 4 et 10 ans.

Sixième variante
La sixième maladie infantile est le grand frère de la cinquième. Cette maladie est provoquée par le virus de l’herpès humain de type 6, le même virus responsable des boutons de fièvre et/ou de l’herpès génital. Rassurez-vous, la maladie n’est heureusement pas la même. La sixième maladie n’est pas cependant pas aussi bénigne que sa variante. Les enfants jusqu’à trois ans peuvent développer de fortes fièvres qui peuvent persister de trois à cinq jours. Et comme pour la cinquième maladie, s’ensuit l’éruption cutanée. Cette variante s’accompagne souvent d’une angine, d’une otite ou d’un gonflement des ganglions lymphatiques dans le cou.  

En tant que parents, soyez attentifs à d’éventuelles convulsions en cas de fortes fièvres. Consultez votre pédiatre lorsque la température de votre enfant augmente. Donnez également à votre petit bout un antipyrétique et/ou faites descendre sa fièvre en le tamponnant à l’eau tiède. Aucun traitement spécial n’est cependant nécessaire.